Le championnat du monde 1972 a vu s'affronter Bobby Fischer et le tenant du titre Boris Spassky.
Le match se déroule en pleine guerre froide, mais dans une période de détente croissante. L'Union soviétique domine sans partage les échecs de haut niveau depuis un long moment. Spassky est le dernier d'une suite ininterrompue de champions du monde soviétiques depuis 1948. Fischer, un Américain excentrique de 29 ans est très critique vis-à-vis du système soviétique aux échecs. Il pense par exemple que les joueurs d'URSS obtiennent un avantage illégitime en s'accordant des parties nulles rapides entre eux en tournoi. Doué d'un esprit combatif, Fischer n'accepte que rarement des nulles de salon dans des positions peu claires. Les attentes qui reposent sur Spassky sont énormes car pour les Soviétiques, les échecs font partie du système politique. Alors que Fischer est critique vis-à-vis de son propre pays (« les Américains veulent s'affaler devant la télé et ne veulent pas ouvrir un livre… »), il porte aussi sur ses épaules le poids de la signification politique de ce match. Fischer est absent lors de la cérémonie d'ouverture. Pendant les jours qui suivent, il n'est pas sûr que le match aura bien lieu, dans la mesure où il s'avère impossible à la Fédération internationale des échecs de satisfaire la multitude de demandes de Fischer, comme l'interdiction des caméras de télévision et une part de 30 % des revenus des spectateurs. L'attitude de Fischer est empreinte de contradictions, comme sa carrière tout entière. Finalement, après un doublement inattendu des prix en espèces et de nombreux efforts de persuasion, dont un appel téléphonique de Henry Kissinger, Fischer se rend en Islande. De nombreux commentateurs, en particulier d'URSS, ont émis l'hypothèse que tout ceci (ainsi que ses demandes déraisonnables continuelles) fait partie du plan de Fischer pour déstabiliser psychologiquement Spassky. Les admirateurs de Fischer estiment par contre que la victoire en championnat du monde est la mission de sa vie, et qu'il cherche simplement à ce que l'organisation soit parfaite pour le début du match, et que son comportement n'est pas différent de celui des 15 dernières années.
source Wikipédia
Le match se déroule en pleine guerre froide, mais dans une période de détente croissante. L'Union soviétique domine sans partage les échecs de haut niveau depuis un long moment. Spassky est le dernier d'une suite ininterrompue de champions du monde soviétiques depuis 1948. Fischer, un Américain excentrique de 29 ans est très critique vis-à-vis du système soviétique aux échecs. Il pense par exemple que les joueurs d'URSS obtiennent un avantage illégitime en s'accordant des parties nulles rapides entre eux en tournoi. Doué d'un esprit combatif, Fischer n'accepte que rarement des nulles de salon dans des positions peu claires. Les attentes qui reposent sur Spassky sont énormes car pour les Soviétiques, les échecs font partie du système politique. Alors que Fischer est critique vis-à-vis de son propre pays (« les Américains veulent s'affaler devant la télé et ne veulent pas ouvrir un livre… »), il porte aussi sur ses épaules le poids de la signification politique de ce match. Fischer est absent lors de la cérémonie d'ouverture. Pendant les jours qui suivent, il n'est pas sûr que le match aura bien lieu, dans la mesure où il s'avère impossible à la Fédération internationale des échecs de satisfaire la multitude de demandes de Fischer, comme l'interdiction des caméras de télévision et une part de 30 % des revenus des spectateurs. L'attitude de Fischer est empreinte de contradictions, comme sa carrière tout entière. Finalement, après un doublement inattendu des prix en espèces et de nombreux efforts de persuasion, dont un appel téléphonique de Henry Kissinger, Fischer se rend en Islande. De nombreux commentateurs, en particulier d'URSS, ont émis l'hypothèse que tout ceci (ainsi que ses demandes déraisonnables continuelles) fait partie du plan de Fischer pour déstabiliser psychologiquement Spassky. Les admirateurs de Fischer estiment par contre que la victoire en championnat du monde est la mission de sa vie, et qu'il cherche simplement à ce que l'organisation soit parfaite pour le début du match, et que son comportement n'est pas différent de celui des 15 dernières années.
source Wikipédia
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