vendredi 10 janvier 2020

la partie Immortelle

Quelque temps après avoir gagné le tournoi de Londres de 1851 (dans le cadre de l'Exposition universelle), Adolf Anderssen, le coeur léger, joue des parties libres, c'est-à-dire des parties sans enjeu et impromptues. S'il gagne, tant mieux ; s'il perd, son manque de préparation explique en grande partie le résultat. Dans l'une de ces parties libres, il affronte Lionel Kieseritzky. C'est cette partie qu'Ernst Falkbeer appela, en 1855, « la Partie immortelle » dans le magazine autrichien Wiener Schachzeitung
Selon Alexandre Kotov, cette partie date de « l'aube des échecs modernes », avant la domination du jeu positionnel et il n'est, dans ces conditions, pas si étonnant qu'un maître comme Kieseritzky se soit laissé aller à un appétit de pions et de pièces qui a permis à son adversaire de le mater.
Le fichier PGN de cette partie peut être consulté en cliquant ici

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